Pendant trois semaines, j’ai pu effleurer en surface cette jeune terre islandaise, tantôt désertique, aride et désolante par ses vastes étendues volcaniques, tantôt luxuriante, abondante et pleine de vie. Ceux qui connaissent cette île savent que ce n’est pas l’homme (ni les photographes que nous sommes), qui peuvent dompter cette nature, mais que c’est bien elle qui fait la loi. Ici chaque élément naturel danse tour à tour. Pluie, vent, grésil, neige, soleil se relaient successivement, tel le rythme frénétique des quatre saisons de Vivaldi, qui monte en puissance pour créer une éruption de beautés naturelles.