Et nous revoilà, pleins d’enthousiasme pour vous présenter le portrait de « Youssef, un cœur pour les nomades », tournée en décembre dernier au Maroc. Belle découverte à toutes et à tous.
Et si nous commencions cette semaine avec une histoire pleine de joie ?
Sam et moi sommes très heureux aujourd’hui de pouvoir vous présenter enfin cette vidéo « MADANI, l’homme qui reverdit le désert », fruit d’une chaleureuse rencontre et suivi d’un passionnant travail de montage.
De retour de notre voyage au Maroc depuis peu, nous sommes dorénavant dans la phase de postproduction. Ces trois derniers mois ont été très denses, et notre présence sur la toile a été discrète, étant très focalisés sur les deux sujets vidéo réalisés sur place, en plus de nos divers travaux photographiques.
Je n’ai pas résisté. Je suis retournée dans mon dossier d’images de Chefchaouen, prises en 2019. Et je réalise que je ne les avais pas encore publiées.
Le brin de menthe à la main, je m’aventure dans cette mosaïque odorante. Il ne m’aidera guère à calfeutrer mes narines et d’ailleurs, comme souvent devant des scènes incroyables, j’en oublie les conditions et les sensations corporelles.
Désert, environnement fascinant, envoutant et déconcertant à la fois. Il nous connecte à une autre dimension, à l’inconnu, au silence, au vide et nous renvoie vers la simplicité d’une présence qui se façonne au gré des vents.
Le désert attire par sa puissance, il a cette force de nous recentrer, de nous faire prendre conscience de notre petitesse sur cette terre et en même temps de notre contribution à ce tout.
L’écriture de Marie-Madeleine Davy dans son livre « Le désert intérieur » est une réflexion autour de ce mot qui symbolise le lieu géographique et en même temps la quête du vide intérieur afin qu’une métamorphose puisse opérer.
La couleur que Céline retiendra de son voyage au Maroc ? Le sable ! Sable-ocre jaune pour cette poussière omniprésente qui semble être montée du sol pour construire les maisons et les villages, aussi parfaitement intégrés dans le paysage que les habitants dans leurs amples robes, pour la plupart couleur sable-beige ou sable -terre d’ombre brûlée. Mimétisme des demeures et de ceux qui y vivent, pour et par la terre, leur vie est en symbiose parfaite avec l’environnement, écologique par force et par évidence.
Voici enfin quelques nouvelles de notre premier départ en voyage avec Scoubi, notre petit camion, préparé avec beaucoup de patience et de persévérance ces deux dernières années.