Chers tous,
En cette mi-saison, je tiens à partager avec vous quelques images de mon premier voyage en Islande. Comme vous le savez, mon travail photographique n’occulte que très rarement l’humain. Débarquer sur cet État insulaire, dont la densité de population est la plus faible en Europe, m’a soudain laissé une impression de grande solitude et de bout du monde.
Pendant trois semaines, j’ai pu effleurer en surface cette jeune terre, tantôt désertique, aride et désolante par ses vastes étendues volcaniques, tantôt luxuriante, abondante et pleine de vie. Ceux qui connaissent cette île savent que ce n’est pas l’homme (ni les photographes que nous sommes), qui peuvent dompter cette nature, mais que c’est bien elle qui fait la loi. Ici chaque élément naturel danse tour à tour. Pluie, vent, grésil, neige, soleil se relaient successivement, tel le rythme frénétique des quatre saisons de Vivaldi, qui monte en puissance pour créer une éruption de beautés naturelles. Cette cadence rebondissante nous balance alternativement d’un côté à l’autre, et il est difficile parfois de ralentir le rythme pour profiter de ces cadeaux.
La diversité de paysages, sur une distance parfois bien courte, est déconcertante et l’on en perd ses repères visuels et sensoriels. Les glaciers viennent côtoyer la mer, les champs de lave d’une aridité funèbre laissent soudain place à des étendues de mousses vertes fluorescentes, des graminées jaunes paille, des myrtilliers dans leur rode rouge flamboyant de l’automne. La difficulté pour le photographe est d’être à la fois réactif et patient, avec une impression que certaines conditions exceptionnelles de lumière et d’ambiance, nous file entre le doigts tel du sable fin.
L’Islande, en plein boom touristique depuis l’éruption volcanique de 2010 compte passer de 1 million de visiteurs à 2 millions d’ici quelques années. Ce chiffre me laisse pantois. Quel est l’avenir de L’Islande dont la nature sauvage est si fragile? Espérons que les autochtones sauront harmoniser tourisme et préservation.
Je vous laisse découvrir sur la galerie la diversité de paysages islandais, dont quelques grands classiques, ou l’automne a soudain laissé place à l’hiver, sans crier gare.
Céline
Quel émerveillement, à chaque fois! Bravo pour l’émotion et les jolies compositions que tu nous livres!
Superbes photos, merci pour ce magnifique voyage que vous nous permettez de partager avec vous.
De magnifiques chefs d’œuvre qui me replongent 25 ans en arrière lorsque j’ai découvert cette île en été , en profitant pleinement du soleil de minuit . Continue à nous émerveiller de la sorte! Bises et bons futurs voyages.
Salut Céline,
on s’est cotoyés quelque temps puisqu’on était en classe ensemble à Thann 🙂
Bravo pour tes superbes photos que j’apprécie à leur juste valeur puisque c’est aussi ma passion, à défaut d’être mon métier (ce qui est le cas pour toi si j’ai bien compris !?).
Tu as très bien su mettre en valeur les paysages fantastiques de cette contrée que je rêve de visiter un jour.
Elles sont toutes belles, mais la 3, 7 et 10 ont ma préférence.
Continue comme ça et au plaisir !
Etienne EHRET
Salut Etienne,
merci pour ton passage sur le blog! Eh oui le collègue à Thann ça date!
J’ai pu visiter ta galerie, des images pures, très bien composées avec de superbes lumières, tu n’as rien a envier, un grand bravo à toi aussi. Je te souhaite d’aller en Islande un jour, c’est un pays somptueux et le paradis pour les photographes!
A bientôt peut-être.
Céline
Quel diapo ! On en prend plein les mirettes!
Tu illustres parfaitement la beauté de notre planète.
Autant mon oeil de photographe averti que mon oeil d’amoureux de la nature sont émerveillés par ces prises de vue.
Pour ma part j’ai du mal à faire un classement, en effet la qualité optique, les lumières et les couleurs sont fantastiques, et je me laisse bercer par les lignes de fuite que tu exploites si bien. Superbe !!!
Merci Eric pour ton commentaire, cela fait très plaisir de recevoir des commentaires aussi enthousiastes. Il y a une telle diversité dans ce pays que ce serait dommage de se calquer sur des choses déjà vues et à chacun sa sensibilité.
Une nouvelle fois, tu as réussi à m’émerveiller avec tes clichés.
C’est follement magique et laisse rêveur le voyageur immobile que je suis. Et il me vient à l’esprit le superbe poème de Pablo Neruda, « Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux ».
À quand un condensé de ces merveilles dans un livre ? Elles le mériteraient amplement.
Merci Céline et encore toute mon admiration.
Merci à vous, Charles, Bernard et Olivier pour votre visite et vos réactions. La numéro 6 est également un coup de cœur pour moi. Elle me rappelle mes années de peinture. Ici, c’est la nature qui choisit ses couleurs, le photographe n’a plus qu’à attendre la bonne lumière et à composer.
Superbes images !! la 6eme est exceptionnelle avec ces couleurs magnifiques. Merci Céline.
Très beau travail comme d’hab!
La 6 ! elle déboite !
Cordialement,
Olivier